La Commission européenne a publié, ce mercredi 2 février, un classement des activités “vertes” parmi lesquelles le gaz et le nucléaire. De quoi susciter de vifs débats politiques en France à quelques semaines de l’élection présidentielle 2022.
Le gaz et le nucléaire seraient des énergies “vertes” selon la Commission européenne et son classement sorti mercredi 2 février. Cela soulève le mécontentement des ONG environnementales et de certains candidats à la prochaine présidentielle. “Mélenchon, les Verts tout ça, ils disent : on va isoler tous les bâtiments comme ça, on paiera moins cher d’électricité […] C’est faux. Les gens le voient bien. Ils mentent. Ils ne vivent pas dans le même monde que nous”, a assené Fabien Roussel (PCF) durant son intervention dans l’émission “Bonjour chez vous” de Public Sénat. Il dit être le seul candidat de gauche à vouloir rester fidèle au nucléaire.
Les favoris y sont favorables
Le candidat du parti Reconquète!, Eric Zemmour, se rend, ce jeudi 3 février, dans la commune de Fessenheim pour défendre la construction de nouvelles centrales. Une de ses promesses de campagne électorale est justement de construire 14 réacteurs pressurisés européens d’ici 2050. Du côté du Rassemblement National, Marine Le Pen entend créer six nouvelles centrales pour 2035.
Emmanuel Macron n’est pas encore candidat à sa propre succession mais s’est déjà étendu sur le sujet. “Si nous voulons payer notre énergie à des tarifs raisonnables et ne pas dépendre de l’étranger, il nous faut tout à la fois continuer d’économiser l’énergie et d’investir dans la production d’énergies décarbonées sur notre sol”, avait-il annoncé en novembre dernier au moment de relancer un programme nucléaire visant à construire de nouveaux réacteurs.
Enzo Leanni